Spider-Man: Miles Morales, en vaut-il la peine?
Pendant mon absence, je me suis entêté à vouloir platiner Final Fantasy X. J’avais entendu des histoires d’horreur concernant certains trophées ; comme celui des éclairs (Lightning dancer). Après plusieurs semaines à faire des combats répétitifs, je peux vous dire quelque chose : ce que vous avez entendu sur les trophées de FFX, eh bien c’est aussi pire qu’on le dit, et même pire encore, car on m’avait caché l’existence des mini-games. Une chance que je suis entêté et que j’ai persisté!
Sinon pendant le mois de septembre, je me suis relancé pour une troisième fois
dans Skyrim. Maintenant que j’ai trouvé comment monter facilement de niveaux (bloquer les
coups de masse des géants et « prestige » le skill jusqu’à
atteindre le niveau souhaité), il se fait très bien.
Au mois de novembre, Miles Morales est sorti en même temps que la sortie du
PS5.
J’ai réussi à mettre la main sur la console, mais je n’avais plus le budget pour
me procurer un jeu, surtout un nouveau à 80 $. J’étais encore plus
sceptique quant à son achat, car le premier se platinait facilement en à peine
25 heures. En allant voir sur powerpyx, j’ai vu que Miles avait la même durée
de vie, alors j’ai attendu et je l’ai loué gratuitement à la bibliothèque. Sans
plus attendre, je me lance !
Je commencerai par dire que je ne recommande pas l’achat de ce jeu
à plein prix pour la simple et bonne raison qu’il est très court. En effet, je
dirais qu’un maigre 15-20h suffit à une personne pour platiner le jeu ; ce qui
inclut de passer l’histoire deux fois, de ramasser tous les collectibles et
de mettre tous les quartiers de l’île de Manhattan à 100 % (cette fois-ci,
c’est beaucoup moins tedious). Je pense qu’une personne qui ne souhaite pas nécessairement platiner le jeu,
mais simplement explorer la grande ville une toile à la fois pourrait encore
trouver son bonheur dans le premier jeu.
Si je vais plus en profondeur, je dirais que j’ai bien aimé le jeu
malgré sa courte durée, j’ai eu du mal à déposer la manette. C’est la même
ville, oui, mais la visiter sous la neige permet de l’explorer sous une autre
facette. On oublie pratiquement l’avoir déjà visité de fond en comble avec
Peter.
Les combats sont toujours aussi fluides que le premier jeu, et
Miles apporte sa propre énergie si on peut dire. Le seul point négatif c’est
que j’inversais souvent le bouton pour les gadgets avec celui destiné aux
pouvoirs pour briser la défense des ennemis. Les gadgets servent à rester
discret alors que les pouvoirs, eh bien c’est tout le contraire. Ça m’est
arrivé quelques fois de tomber directement devant l’ennemi et de vouloir
activer le camouflage tandis qu’à la place je lui infligeais une droite assez
mémorable. Nul besoin de vous dire que mes plans de rester tapissé dans l’ombre
comme un ninja tombait à l’eau dans ces moments. Il y a bien sûr un moyen de s’échapper
et de revenir incognito, mais le plaisir de la chose n’y est plus.
Pour ce qui est de la story mode, je vous laisse l’explorer
et en faire votre propre compte-rendu, car je ne veux rien vous spoiler,
mais je dirais que le message du « point de non-retour » arrive très
rapidement. Aussi j’ai trouvé l’histoire quelque peu prévisible et ce qui m’a
encore plus marqué, c’est le grand manque de variété chez les ennemis, plus
particulièrement dans un certain aspect du jeu (les boss).
Le design des personnages est super cool, en particulier celui des
ennemis ; il me donne envie d’aller me procurer le Art Book ! Pour ce qui est
des costumes de Miles, c’est vrai qu’il n’a pas eu beaucoup de variations en 10
ans, mais j’ai trouvé que ses costumes revenaient du pareil au même, soit en
trois catégories : Spider-Man en entraînement, Spider-Man en tenue classique
et costumes plus flyés, mais qui font un peu too much à
mon avis.
J’ai été heureux de voir qu’on pouvait jouer avec le costume de Miles provenant
du film « Into the Spider-Verse » en ayant non seulement sa physionomie, mais
la possibilité de mettre des effets spéciaux qui nous donne l’impression qu’on
l’a carrément sorti du film ; c’est à essayer ! Ce qui m’amène à dire que j’insiste
sur le fait qu’il faut avoir vu le film « Spider-Man : Into the
Spider-Verse » (qui est excellent) pour comprendre un peu plus la réalité de
Miles ainsi que son entourage.
Voilà !
Je lui donne la note de 8/10, car à mon avis c’est un bon jeu qu’on
ne se fait pas prier pour jouer. Mais si vous vous attendiez à y jouer pendant plusieurs heures à vous balader
et à explorer New York tout en combattant le crime, eh bien ça devient vite
répétitif.